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LEROUX, Raymond |
Ste-Thérèse-de-Blainville, Laurentides |
1948
Lévis
Chaudière-Appalaches
Arrivée au Québec en 1972, Madame Doyon est originaire de Victoria en Colombie Britannique. Elle épouse un Beauceron, ce qui l’amène à s’installer en Beauce. Mère de 4 enfants, elle aime le dessin et tolère mal que ces derniers passent trop de temps devant le téléviseur.
Afin d’inciter ses enfants à mieux s’occuper, elle met a profit ses talents de dessinatrice et se lance par la suite dans la sculpture, un peu pour passer le temps mais aussi pour initier ses enfants à un art qui de prime abord lui paraît simple : le papier mâché.
Ses premières expériences, raconte t-elle, eurent des résultats pénibles mais elle persévère, plus que ses enfants, et se prend au piège d’aimer cela.
Conservant son coté enfant, elle sait mettre dans ses pièces beaucoup de fraîcheur et de naïveté. Son art depuis s’est raffiné, elle a su développer une certaine expertise et son conjoint pour l’épauler n’a pas hésité à lui acheter un volume où elle alla puiser un peu plus de technique.
Aujourd’hui les pièces de Wendy Doyon sont uniques, ses animaux dégagent une vivacité et leur regard vous donne le goût de tomber en amour avec chacune d’elles.
Oui de 1990 à 2008 les pièces ont évoluées. Elles sont non datées mais elles sont signées DOYON. Une particularité nous frappe quand on regarde ses animaux, les yeux sont en vitre. Elle les achète aux Etats-Unis. La texture des pièces elle aussi évolue avec l’expérience. Ce qui distingue encore plus ses pièces ce sont les grandes oreilles un peu tombantes de ses animaux.
Wendy Doyon est jeune, elle a le vent dans les voiles. Peu connue encore au Québec, même si on retrouve de ses œuvres dans certaines galeries ou magasin d’antiquité, ce sont beaucoup plus les américains, les français, les chinois qui accrochent à son art.
En 2005, Robert Bernier, de la Revue d’Art «Parcours» dans son édition d’hiver (vol, 10-4) rend un magnifique hommage à cette artisane du papier mâché.
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