Art populaire
    au Québec

FORTIN, Paul-André

FORTIN Paul-André

1961
Baie Saint-Paul
Charlevoix


Monsieur Paul-André Fortin est né dans un  coquet petit village charlevoisien nommé  Les Éboulements. Après avoir terminé son secondaire V et  ayant découvert  cette facilité  d’expression qu’est  le dessin, il décide de se rendre à Montréal afin de suivre un cours en dessin publicitaire. Peu de temps après le début de ses études il constate que le contenu du cours ne correspond  pas à ses attentes.  Il l’abandonne donc,  considérant qu’il perd son temps. Il  versera par le suite dans la photographie où il trouvera  plaisir et satisfaction.

Notre âme d’artiste continue de butiner en faisant diverses choses mais en négligeant pas pour autant  le dessin.  Il se lancera durant un certain temps dans la photographie et tâtera aussi de  la sculpture sur pierre. Un jour, il se souvient que plus jeune il a ”gossé” une poule et que sa mère l’encouragea à poursuivre. Cette phrase réveillera sa passion  et servira sans doute  de nouveau tremplin.

En 1990 Paul-André déménage à Baie St-Paul  et c'est dans son atelier derrière la maison qu’il reprend le goût  à la sculpture. Cette montée d’adrénaline  ne dure que  trois ans. Il ralenti sa production de coqs et de canards pour reprendre qu’en 1998. Il écoule  sa production  grâce à  sa mère, qui de  sa résidence des Eboulements vend aux touristes les sculptures de son fils. La production du fils n’est pas constante  et il a besoin de stimulation  et d’encouragement.  Il possède  un vrai talent naturel. Il ne lui reste qu’à l’exploiter. Très belles, ces pièces sont  très rares sur le marché. L’allure fière  de ses coqs ne fait pas mentir le dicton : « Fier comme un coq ».

Paul-André Fortin travaille sur les chantiers de construction  durant la période propice à  ce métier. Il est  père de quatre enfants dont  trois sont atteints d’une maladie dégénérative. Fier comme ses coqs il garde le sourire et n’exploite pas la pitié.

Notre jeune artisan sculpte plus particulièrement des coqs  parfois des canards. Il dit avoir  déjà sculpté un cheval il y a plusieurs années. Les pièces de Paul-André Fortin sont toujours peintes,  les couleurs sont  vivantes et invitantes. On a le goût de   se  les procurer pour soi ou de les acheter pour offrir en cadeau.

Enfin on y retrouve habituellement sous la pièce la signature P.A. Fortin et l’année de production.



 
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